Le stockage, un mode d'élimination sûr

Loin des décharges du début du XXème siècle, toute l'installation est conçue pour limiter les impacts du stockage des déchets sur la qualité des sols et celle de l'eau. 

Cette préoccupation est d'autant plus importante que nous avons tous pris conscience de la fragilité de ces ressources naturelles.

Les régles de protection

Il y a 2 types de "barrières" pour protéger les sols et l'eau :

  • Les casiers de stockage sont creusés dans un sol naturellement imperméable.  On parle de barrière "passive".
  • Chaque casier de stockage est recouvert de couches imperméables avant d'y déverser les déchets. On parle de barrière "active".

Ce dispositif est complété par la mise en place d'un réseau de canalisations:

  • un réseau pour capter le biogaz qui se forme suite à la dégradation naturelle des déchets
  • un réseau pour capter les jus afin que ces effluents liquides ne polluent pas les couches souterraines.

Les moyens de contrôle

Des piézomètres sont disposés autour du site. Ces points d'accès aux nappes d'eau souterraines permettent d'en contrôler le niveau et d'assurer le prélèvement d'échantillons pour contrôler la qualité des eaux.

Ces contrôles ont lieu tous les trimestres. Ils donnent lieu à un analyse communiquée aux services de l'Etat (DREAL) qui vérifie le respect du seuil de potabilité.

Les eaux de surface captées dans les bassins d'eau pluviale et l'eau de la rivière Durance sont également contrôlées.  

Les résultats de ces analyses sont publiées dans le rapport annuel du site. Vous pouvez le retrouver en page Publications 

 

En savoir plus

Pour protégrer les sols, les déchets sont véritablement enfermés dans les casiers grâce à : 

  • la barrière de sécurité passive 
    Le terrain choisi est composé d’une terre argileuse dont la perméabilité est très faible. Ces argiles sont extraites, malaxées, éventuellement traitées puis remises en place en couches de plusieurs mètres. La perméabilité est contrôlée par un organisme extérieur.
  • la mise en place de la barrière de sécurité active composée
    • d’une géomembrane étanche et de géotextiles de protection ;
    • d’un géosynthétique bentonitique (matériau à base d’argile confiné entre deux géotextiles)
    • d’un dispositif de drainage : l’eau s’écoule à travers des «graviers» et est récupérée et évacuée vers le bassin de stockage. 

Les déchets déversés sont entreposés par couche et compactés afin de favoriser la fermentation anaérobie (sans oxygène) des déchets et donc la production de biogaz.

Des réseaux sont installés dans les casiers pour la récupération, le traitement et la valorisation du biogaz et des lixiviats. 

 

Schéma simplifié d'un casier de stockage de déchets non dangereux