Valognes, première plateforme agréée de valorisation des biodéchets dans La Manche
Ce premier équipement agréé dans la Manche rend possible la réception, la valorisation agronomique et le transfert de biodéchets végétaux et carnés (catégorie 3), réceptionnés en vrac, répondant ainsi à l’obligation qui s’impose à tous depuis le 1er janvier 2024.
Depuis le 1er janvier 2024, conformément au droit européen et à la loi anti-gaspillage de 2020, le tri des biodéchets concerne tous les professionnels et les particuliers. C'est la raison pour laquelle Veolia accompagne les. producteurs de la Manche, tels que les établissements privés ou publics de restauration, les collectivités territoriales gérant les biodéchets des particuliers ou encore les commerçants et artisans des métiers de bouche, en mettant à leur disposition une plateforme de valorisation agronomique des biodéchets à Valognes. Cette valorisation permet le retour à la terre du carbone contenu dans les déchets organiques, un atout supplémentaire dans la lutte menée collectivement pour limiter les émissions de carbone dans l’atmosphère, contributrices du dérèglement climatique.
Détentrice depuis 2015 d’un arrêté préfectoral pour le compostage de déchets déchets verts, la plateforme de Valognes a obtenu en décembre 2023 l’agrément sanitaire pour la prise en charge de biodéchets en vrac, végétaux et sous-produits animaux de catégorie 3 (SPAn C3).
Autorisée pour une capacité annuelle de 5000 tonnes de biodéchets, elle est dotée d’un pont bascule, d’une dalle béton et d’une aire de lavage homologuée pour le nettoyage des contenants, bacs et caisses palettes. De nouveaux travaux sont planifiés au premier trimestre 2024 pour agrandir la plateforme de réception de 1000 m2 supplémentaires, afin de faciliter la gestion des flux.
“Nous nous réjouissons de pouvoir répondre aux besoins des producteurs de biodéchets dans le Cotentin”, a indiqué Carole Douchet, directrice opérationnelle dans la Manche. “Grâce à l’extension programmée de 1000 m2, nous sommes prêts à répondre à la demande résultant de l‘obligation en vigueur depuis le début de l’année. C’est une prise en charge et un mode de valorisation agronomique que nous maîtrisons car, si cette obligation est nouvelle pour les producteurs de moins de 5 tonnes de biodéchets par an, elle est déjà en vigueur depuis 2012 pour les plus gros producteurs”.